dimanche 6 juillet 2014

L'ex de ma vie

Comédie romantique - France (1h20)
Réalisé par Dorothée Sebbagh
Avec Géraline Nakache, Kim Rossi Stuart

La dernière chronique de SLETO était vraiment attendue avec la dernière impatience ... Heureusement, Géraldine Nakache a l'appli iPhone

Oui, pour ma première chronique depuis un petit moment, je n'ai pas eu peur de m'attaquer à un gros morceau. A SLETO, on ne se cache pas.

L'ex de ma vie donc.

Vu le bouche-à-oreilles catastrophique de ce film (je ne me rappelle pas avoir récemment vu une si mauvaise note moyenne des spectateurs sur Allociné pour une comédie dite "populaire"), je ne m'attendais vraiment pas à grand chose à part une mignonne carte postale un peu coconne à l'accent italien. Pas de publicité mensongère de ce point vue là puisque effectivement L'ex de ma vie n'est rien d'autre que ça, et ne semble même pas vraiment essayer d'éviter le naufrage, comme si cette sympathique médiocrité cinématographique était un aboutissement en soi. Bref ça n'a pas grand intérêt, ça ne vaut certainement pas le prix d'une place de cinéma et comme souvent ça cherche à cacher sa misère derrière quelques seconds rôles vaguement marrants (Catherine Jacob dans le rôle de ... Catherine Jacob, et Sophie Cattani dans celui maintenant un poil vu et revu de la pote délurée).

Au-delà de ce constat banal, on assiste quand même à un enterrement de première classe pour Kim Rossi Stuart, dont la présence dans ce film est un erreur monumentale de la première à la dernière seconde. J'ai peine à me souvenir d'un film dans lequel l'acteur principal semble à ce point perdu dans une langue qui n'est pas la sienne, à tel point qu'on a parfois l'impression que Géraldine Nakache et notre ami transalpin n'ont pas tourné ensemble les scènes et que tout ça a été trafiqué après ... Étrange décision de casting donc que de faire tourner quelqu'un qui ne comprend visiblement pas un mot du texte qu'on lui a filé, et est obligé de se rattraper en multipliant les grimaces jusqu'au ridicule. Triste quand on pense à la pourtant riche et longue histoire commune du cinéma italien et français, qui feraient mieux tous deux d'oublier ce sombre épisode comme on oublie une soirée trop arrosée. Ou même un coma éthylique vu le désastre des 5 dernières minutes du film, qui laisseraient à penser que Dorothée Sebbagh a encore une marge de progression assez importante dans ce métier.

Sinon les auditeurs de France Inter, et notamment de l'émission On va tous y passer, pourront apprécier des micro-apparitions de Norah Hamzawi et Nicole Ferroni. C'est déjà ça.

Note : 2 (Barème notation)

La bande-annonce


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