Demain c'est Noël. Avant d'aller récolter vos cadeaux plus ou moins mérités, je n'en sais pas assez sur chacun de vous pour me prononcer, je me permets donc de vous adresser déjà le mien, qui enchantera petits et grands. Papa Noël arrive en effet cette année avec une belle cargaison de films prometteurs dans sa hotte, je me ferais donc un plaisir d'être son fidèle messager en partageant avec vous ces doux instants de cinéma jusqu'à l'arrivée de la nouvelle année. Non, je ne prends pas de vacances, la pleine satisfaction de mes biens aimés lecteurs m'importe trop.
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| Après des années à trimer dans l'anonymat médiatique, Leonardo a enfin les honneurs de ce blog. Belle histoire. |
Dans l'ordre de présentation sur la page Sorties d'Allociné (je n'avais pas envie de me creuser la tête pour trouver un ordre plus cohérent, c'est les vacances quand même).
Le loup de Wall Street
Drame - US (2h59)
Réalisé par Martin Scorsese
Avec Leonardo Di Caprio, Jonah Hill, Matthew McConaughy
Martin Scorsese est probablement l'un des 5 plus grands réalisateurs vivants encore en activité et continue pourtant de faire son métier avec la même envie juvénile que celle d'un débutant de 20 ans, n'ayant jamais cédé aux sirènes de l'exercice de style et de l'auto-congratulation artistique. Le loup de Wall Street n'est bien sûr pas le premier film sur la folie du trading, Oliver Stone et Michael Douglas étant passés par là, mais la présence conjointe de Leonardo Di Caprio, toujours incontournable, et de Jonah Hill, qui s'essaie une seconde fois au drame après l'excellent Moneyball, est une raison suffisante pour se laisser tenter par cette expérience, bien qu'étonnamment longue (3 heures quand même).
Don Jon
Comédie - US (1h30)
Réalisé par Joseph Gordon-Levitt
Avec Joseph Gordo-Levitt, Scarlett Johansson, Julianne Moore
Après Inception, Looper et Lincoln, Joseph Gordon-Levitt est tout doucement en train de devenir une star qui compte et peut maintenant se permettre se faire ça. Oui, il a peut-être pris un peu le melon. Et Monsieur a également décidé à 32 ans à peine de passer derrière la caméra pour une comédie au pitch amusant où il n'a apparemment pas peur de jouer avec sa récente image de play-boy au sourire ravageur. Attention Joseph, à la moindre sortie de piste tout ça pourrait vite dégénérer.
Tel père, tel fils
Drame - Japon (2h01)
Réalisé par Hirokazu Koreeda
Avec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Lily Franky
Le cinéma japonais, en tout cas celui qui arrive jusqu'à nos écrans, est rarement une invitation aux fous rires et aux blagues vaseuses, en témoigne le récent Shokuzai. Avec ce drame psycho-familial à l'histoire forcément troublante, Hirokazu Koreeda a bien l'intention de vous faire verser vos petites larmes d'occidentaux sensibles et faibles, et il est probable qu'il y arrive.
Deux automnes, trois hivers
Comédie - France (1h31)
Réalisé par Sébastien Betbeder
Avec Vincent Macaigne, Maud Wyler, Bastien Bouillon, Audrey Bastien
Avec Deux automnes, trois hivers, Sébastien Betbeder a pondu un film clairement adressé à tous les trentenaires parisiens aimant se regarder le nombril et disserter sur l'étrange chaos de leur vie. Reste à voir si ce film vaut quelque chose en dehors de ce pitch (trop?) aguicheur mais on ne pourra en tout cas pas lui reprocher son manque de sens du marketing générationnel. Avec le maintenant très demandé Vincent Macaigne, qui apparemment tourne dans tous les films "indépendants" produits en France depuis 2 ans.
Les âmes de papier
Comédie dramatique - France (1h30)
Réalisé par Vincent Lannoo
Avec Stéphane Guillon, Julie Gayet, Jonathan Zaccaï
Ce film a a priori de bonnes raisons de ne pas me plaire. Le très Tim-Burtonien mélange fantaisie/réalité m'a toujours passablement ennuyé et rien ne me dit que Stéphane Guillon a le moindre talent d'acteur. Et puis je n'avais jamais entendu parler jusque là de ce Vincent Lannoo, même s'il faut bien admettre qu'il a un nom rigolo. Mais c'est aussi Noël, alors pourquoi pas.
I used to be darker
Drame - US (1h30)
Réalisé par Matthew Porterfield
Avec Deragh Campbell, Hannah Gross, Kim Taylor
Le jeu est souvent à double tranchant avec le cinéma indépendant américain à tendance contemplative : pour un touchant It felt like love, il y a aussi souvent un ennuyantissime Prince of Texas, beaucoup de jeunes réalisateurs semblant souvent oublier qu'un scénario reste une bonne base de départ pour un film. Reste donc à voir de quel côté se place I used to be darker, qui pourrait autant être la dernière bonne surprise de l'année qu'un long purgatoire.
A noter que 4 films sur 6 ici présentés ne durent qu'une heure et demie (ou une heure et trente et une minutes si vous voulez chipoter). De mémoire de cinéphile, je n'ai jamais vu ça depuis août 1997. C'est aussi ça Noël, des films courts.
Voilà, bonnes fêtes et à très bientôt donc, la semaine sera chargée d'ici la veillée du 31. Je serais à vos côtés.
(La rumeur court par ailleurs qu'un top 10 de l'année 2013 pourrait tomber à tout moment. Je me refuse à commenter celle-ci, il ne vous reste donc plus qu'à attendre patiemment pour constater si l'on s'est moqué de vous ou non)
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