mercredi 12 mars 2014

Cette semaine sur mes écrans : 12-18 mars 2014

Rien de fameux cette semaine mais parce qu'il faut bien pondre quelque chose, je vais en profiter pour vous parler de ce qui ne va pas dans le cinéma d'aujourd'hui. Ça ne m'amuse pas particulièrement mais on ne m'a malheureusement pas laissé le choix.

5 preuves imparables :

Pas la peine de te cacher Kev Adams, Dieu te retrouvera le jour du Jugement Dernier

Fiston
Avec Franck Dubosc et Kev Adams
Bel exemple de la lamentable paresse de certains producteurs français, Fiston a comme unique principe de mettre deux gros noms à l'affiche avec un mec plus vraiment drôle depuis bien longtemps, si tant est qu'il l'est déjà été (Franck Dubosc), et un mec qui ne l'a lui jamais été de près ou de loin (Kev Adams). Écrit avec les pieds et probablement aussi prévisible qu'un épisode de Plus belle la vie, cette parodie de comédie populaire a clairement été réalisée sur commande en pensant qu'il suffit de deux pseudo-stars et de trois gags minables pour faire un million d'entrées et amortir les frais de production, c'est à dire deux cachets ridiculement élevés et le peu d'euros restants pour payer les scénaristes, les auteurs et les cocktails de promotion. Il est malheureusement possible que ça soit le cas.

PS : histoire d'être encore plus méchant, un petit sondage sur les deux regrettables acteurs présents dans ce film est disponible à votre droite. C'est le moment de se défouler.

Monuments Men
De et avec George Clooney, avec Matt Damon, Bill Murray, Cate Blanchett et Jean Dujardin
Depuis que Quentin Tarantino a imposé son style d'ado attardé dans le cinéma américain, un détestable genre a ressurgi : le film de potes. Uniquement conçu pour permettre à quelques acteurs-réalisateurs de se filmer à leur avantage et de se vanner gentiment pendant une heure et demie pour montrer qu'ils ont beau être des stars ils sont quand même restés cools, ce genre insupportable n'a qu'un véritable intérêt : savoir si George Clooney, Matt Damon, Brad Pitt et compagnie sont toujours potes et s'ils ont accueilli un autre acteur aussi cool qu'eux dans leur bande. Sorte de Ocean's 14 en pleine seconde guerre mondiale, cette parodie de grosse machine hollywoodienne idéaliste pourrait presque donner à sourire si elle n'était pas aussi un ridicule film de propagande patriotique américaine, et la preuve qu'il est grand temps que Jean Dujardin laisse tomber sa carrière hollywoodienne.

Un amour d'hiver
Avec Colin Farrell
Je vais là me contenter de donner le résumé disponible sur Allociné.
New York, au tout début du XXème siècle. Passé maître dans l'art du cambriolage, Peter Lake n'aurait jamais cru qu'un jour son cœur lui serait ravi par la charmante Beverly Penn. Mais leur idylle est maudite : tandis que Beverly est atteinte de tuberculose, Peter a été condamné à une mort bien plus violente par son ancien mentor, le diabolique Pearly Soames.
Voilà, en même temps ça n'est pas comme si Colin Farrell nous avait habitué à jouer dans plus d'un film potable par décennie.

How I Live Now (Maintenant c'est ma vie)
De Kevin MacDonald, avec Saoirse Ronan
Déclencher une troisième guerre mondiale juste pour permettre à une jeune ado de découvrir le sens de la vie pourrait paraître un peu gros. Non non : c'est tout ce que le cinéma américain indépendant a aujourd'hui à vous proposer. Ah et oui, il fallait donner un rôle choc à une gamine qu'on va visiblement nous mettre dans à peu près tous les rôles de jeune première dans les années à venir.

Son épouse
Avec Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg
Michel Spinosa n'est pas le premier à donner un rôle de junkie névrosée dépressive à Charlotte Gainsbourg mais il est par contre le premier à aussi emmener Yvan Attal en Inde pour essayer de nous enfumer avec une histoire paranormale proprement ridicule. Un film à voir si vous aimez être pris pour un(e) con(ne), qui sait après tout c'est peut-être votre cas.

Je n'ai pas envie de donner trop de place à toutes ces horreurs sur cette page donc voici le lien vers Allociné pour en savoir plus, si vous n'avez vraiment aucun goût : le lien donc, ignares.


Voilà, tout ça est vraiment désespérant mais comme tout croyant, le cinéphile doit parfois croire aveuglement et espérer que quelques films potables se présenteront à lui dans un avenir proche ou lointain. Qui sait, les voies de Dieu sont impénétrables.

A part ça, tout de même un film qui pourrait me tenter (Les chiens errants, de Tsai Ming-Liang) mais vu que tout cet exposé m'a mis de très mauvaise humeur je n'ai pas envie de vous en parler.

Bonne semaine tout de même, sauf si vous aller voir un de ces 5 films. Si c'est le cas, je vous souhaite de passer une semaine de merde.

L'armée américaine avait apparemment un gros budget brushing

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