Très pâle copie de Very Bad Trip
revu à la sauce girly, époque oblige, Blackout
total rame à peu près autant que son héroïne pour trouver son chemin dans
un scénario sans grand intérêt, sinon celui de donner enfin un premier rôle à
Elizabeth Banks qui l’attendait depuis un bout de temps maintenant. A part ça,
rien.
Le lendemain de l'élection d'Eric Zemmour à la tête du monde libtre. Il va falloir faire profil bas mesdemoiselles. |
Je pourrais me plaindre des 95
minutes que m’a fait perdre le film de Steven Brill et déplorer longuement son
absence totale d’idées et de quelque chose qui ressemble vaguement à de l’originalité,
je pourrais le faire très longuement comme j’en ai maintenant l’habitude, et
par là même occasion achever de vous convaincre que je n’ai vraiment rien d’autre
à faire que de tirer sur des ambulances déjà bien mal en point.
Heureusement, pour vous et pour
moi (j’ai autre chose à faire en fait, si si), Blackout total est un film qui ne ferait pas de mal à une mouche,
trop profondément balourd et insignifiant pour que je m’acharne dessus
inutilement. Allons donc à l’essentiel.
Ni vraiment trash malgré ses
tristes tentatives pour choquer la ménagère (oh mon dieu des dealers !
noirs en plus !), et évidemment pas très fin non plus (mais pourquoi pas
ça n’est pas le problème), Blackout total
ressemble finalement assez bien à son titre original (Walk of shame en anglais) : un long moment assez gênant de
maladresse et de futilité, où les quelques très rares bonnes blagues
abandonnées de temps en temps sur le bas-côté ne parviennent pas à faire
oublier que l’on est vraiment dans le très bas de gamme.
Machine commerciale visiblement
conçue dans le seul but d’installer officiellement Elizabeth Banks dans la
catégorie des actrices qui comptent, Blackout
total annonce la couleur dès les premières secondes avec un générique aussi
débile qu’une vidéo de Jackass mais
qui a au moins le mérite de très vite nous faire comprendre le ton général du
film. Parfois vaguement drôle mais le plus souvent complètement téléphoné, Blackout est toutefois un peu tiré vers
le faut par la performance honnête d’une Elizabeth Banks qui réussit bravement
à ne pas complètement se noyer dans cette farce aussi fade qu’inconsistante, qui
ne fait pourtant rien pour l’aider.
Ce morceau de bravoure n’empêche cela
dit pas le naufrage final, consacré par une fin d’une stupidité comme on en
voit rarement et qui clôture donc deux heures où l’on aura vraiment rien
appris, à part peut-être que l’on peut très bien courir le 100 mètres en moins
de 10 secondes avec des talons de 15 cm et une robe de soirée. Ce qui n’est
certes pas rien.
-
Pour vous faire un avis par
vous-même : la bande annonce
A suivre : X-Men ou Amour sur place ou à emporter
Les élections européennes déclenchent toujours des mouvements d'enthousiasme spontané assez étonnants. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire