mercredi 7 mai 2014

Cette semaine sur mes écrans : 7-13 mai 2014

Pas mal de matière cette semaine, pas de temps à perdre donc.

Indianette Jones et son fidèle valet : enfin un vrai film féministe qui n'hésite pas à casser les codes


Ce que j'irais voir normalement à coup sûr

Arthur Newman
Comédie dramatique - US (1h41)
Réalisé par Dante Ariola
Avec Emily Blunt et Colin Firth
Difficile de voir exactement ce qui se cache derrière ce premier film au vu de la bande-annonce mais j'ai peur que la présence d'Emily Blunt au casting soit déjà pour moi un argument amplement suffisant. Pitoyable je l'avoue. Les jeunes filles apprécieront peut-être aussi la présence du ce bon vieux Colin Firth jamais avare d'un peu de british charme et puis je ne sais pas pourquoi je me justifie de toute façon j'ai encore le droit d'aller voir ce qui me chante et pour les raisons que je veux. Merde.



D'une vie à l'autre
Drame - Allemagne / Norvège (1h37)
Réalisé par George Maas
Avec Juliane Köhler, Liv Ullman, Sven Nordin
"Le croisement réussi entre La vie des autres et Borgen". L'équipe de production du film n'y a pas été de main morte sur l'affiche française du film. Présent aux derniers Oscars sous pavillon allemand, George Maas a bien compris que parler des nazis était encore la façon la plus simple de faire parler de son film. Cela n'empêche cela dit évidemment pas de faire des bons films et D'une vie à l'autre n'a pas l'air d'être le plus mauvais, au contraire, cette belle leçon de marketing n'étant peut-être pas complètement bâtie sur du vent. L’Allemagne, ça vous gagne.



Libre et assoupi
Comédie - France (1h33)
Réalisé par Benjamin Guedj
Avec Baptiste Lecaplain, Charlotte Le Bon, Félix Moati
En parlant de marketing bien senti, Libre et assoupi ne fait pas dans le détail et arrive dans les salles avec un matraquage assez indécent sur l'habituel thème "quelle belle comédie générationnelle tellement drôle et tellement vraie". Vu la bande-annonce, tout ça m'a plutôt l'air d'une collection de clichés laborieusement récitée pour surfer sur la mode de l'époque, dont la paresse ferait finalement bien écho au titre même du film. Il me faut donc aller vérifier si ça sent bel et bien l'arnaque ou s'il y a un sens caché qui m'échappe. Potentiellement un bon défouloir, miam.



Sarah préfère la course
Comédie dramatique - Canada (1h37)
Réalisé par Chloé Robichaud
Avec Sophie Desmarais, Jean-Sébastien Courchesne, Geneviève Boivin-Roussy
Le cinéma québécois a l'immense chance, ou l'immense malchance, d'avoir comme débouché un pays entier de Français prêts à avaler à peu près n'importe quoi tant que l'accent est là pour se marrer un bon coup. Mais le cinéma de nos lointains cousins a aussi ses propres qualités, ayant notamment développé une fibre mi-sociale mi-absurde le rapprochant sans doute plus de nos autres cousins belges que de leurs proches voisins américains. Sélectionné l'année dernière à Cannes pour Un certain regard, le premier long métrage de Sophie Robichaud nous arrive aujourd'hui en France pour entretenir cette étrange special relationship n'ayant plus grand sens plus de 250 ans après la capitulation de Montréal mais permettant au moins d'avoir un accès privilégié à une production étrangère pas moins intéressante qu'une autre. Oui, SLETO est d'humeur cosmopolite cette semaine.



Pourquoi pas également

May in the Summer (de et avec Cherien Davis, avec Alia Shawkat) : Sex & the City in Amman.
Le promeneur d'oiseau (de Philippe Muyl) : proverbiale sagesse chinoise, réalisé par un Français.

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Vous remarquerez que je n'ai cette semaine pas hésité à vous emmener dans 6 pays tous plus différents les uns que les autres de la belle province québécoise à la Jordanie en passant par la Chine, et même la France. SLETO, toujours en avance sur son temps, tenait en effet à vous offrir un avant-goût des vacances. De rien.

Excellentes séances internationales à vous

Un audition qui a dégénéré à cause d'un directeur de casting bourré. Regrettable.


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