mercredi 12 février 2014

Cette semaine sur mes écrans : 12-17 février 2014

Pas de mastodontes pour moi cette semaine. Le retour des Trois Frères me fait plus de peine qu'autre chose au vu de la bande annonce et je n'ai même pas regardé celle de La Belle et la Bête parce que je sais déjà comment ça finit, donc bof. D'autres films moins tapageurs sont heureusement à l'affiche ce mercredi et trois me tentent bien, dans des styles très différents.

Non, ça n'est pas le prochain Wes Anderson. Ou alors il commence vraiment à se foutre de notre gueule.

Ida
Drame - Pologne (1h19)
Réalisé par Pawel Pawlikowski
Avec Agata Kulesza, Agata Trzebuchowska, Dawid Ogrodnik
Après une escapade française en 2011 avec l'intéressant La femme du 5ème (adaptation de Douglas Kennedy avec Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas), Pawel Pawlikowski revient en Pologne pour un film s'annonçant d'une beauté esthétique éblouissante. Reste à savoir si ce chef d’œuvre visuel s'accompagne d'un récit et d'une interprétation à la hauteur mais vu la durée très raisonnable de l'ensemble (1h19), ce serait bête de ne pas se laisser tenter. Et puis ne nous le cachons pas : un film polonais en noir et blanc, ça vaut un paquet de points pour briller dans les dîners. La culture c'est bien, s'en servir pour se la raconter c'est encore mieux.



Les grandes ondes (à l'ouest)
Comédie - France/Suisse/Portugal (1h24)
Réalisé par Lionel Baier
Avec Valérie Donzelli, Michel Vuillermoz, Patrick Lapp
Avec cette histoire de journalistes suisses débarqués en plein milieu de la révolution des Œillets au Portugal, Lionel Baier mérite sans aucun doute une forme de prix de l'originalité et donc qu'on aille voir de plus près à quoi tout ça peut bien ressembler. Le duo Valérie Donzelli / Michel Vuillermoz en contexte comique pourrait d'ailleurs bien être une bonne idée alors qui sait, voilà peut-être une bonne surprise. Rien de très risqué dans tous les cas.



Macadam Baby
Comédie - France (1h35)
Réalisé par Patrick Bossard
Avec François Civil, Camille Claris, Arthur Jugnot, Arthur Dupont
Ça n'a clairement pas l'air fameux mais j'avoue être assez tenté par l'idée d'une comédie légère un peu loufoque sans autre réelle ambition. Je vous avais déjà expliqué ici qu'il y avait selon moi une place dans le cinéma français pour les films un peu cons mais osés, je m'y tiens donc pour l'instant, quitte à changer d'avis si la qualité de Bébé du Trottoir ne me laisse pas d'autres choix. Ça fait beaucoup de responsabilités pour un seul film me direz-vous. Pas faux, mais tout réalisateur devrait se préparer à l'éventualité d'être un jour au centre de mon attention. Les aléas du métier.



Voilà donc trois films pour une durée totale de 4 heures et 18 minutes, soit 11 minutes de moins que Il était une fois en Amérique. Oui, je fais tout mon possible pour vous permettre de vous cultiver en encombrant le moins possible votre emploi du temps, car je ne doute pas que que celui-ci est précieux. Ne me remerciez pas, ça fait partie du service.

Bonnes séances donc.

Les soirées au couvent, le plus sûr moyen de chopper un samedi soir

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire