samedi 28 juin 2014

The Zero Theorem

Drame / Science-fiction - Grande-Bretagne (1h47)
Réalisé par Terry Gilliam
Avec Christoph Waltz, Mélanie Thierry, Tilda Swinton, Matt Damon

Aussi fou que ça puisse paraître, c'est encore plus bête que ça en a l'air

L'ennui quand on zappe quelques films d'un réalisateur et qu'on reprend le train en marche des années après, c'est qu'on peut tomber dans une fête dans laquelle on n'avait en fait pas vraiment envie d'être invité. J'avais omis les derniers films de Terry Gilliam depuis L'armée des 12 singes et Las Vegas Parano (oui je sais ça fait un bout de temps ...). Peu probable maintenant que je perde mon temps à rattraper le temps perdu.

La seule question existentielle derrière la crétinerie cinématographique qu'est The Zero Theorem est en réalité de comprendre comment un réalisateur à peu près sain d'esprit et généralement plutôt inspiré peut en arriver à réaliser une telle nullité intégrale, concentré de science-fiction bas de gamme qui ferait presque passer Twilight pour un film d'art et d'essai. Seule réponse possible : en voulant faire un film total (rendez-vous compte quel est le sens de la vie ...), Terry Gilliam a uniquement réussi à faire un film totalement raté, dont seule la niaiserie est à couper le souffle ...

Je ne vais donc pas m'acharner plus longtemps, vous pouvez toujours aller vérifier tout ça de vos propres yeux si ça vous chante, mais quelques idées tout de même qui me sont passées par la tête pendant cette longue, très longue séance :
  • on se croirait dans un film perdu de Tim Burton, que les studios auraient finalement mis dans un placard en se disant "là non quand même on va commencer à voir qu'on les prend pour des cons ..."
  • voilà à quoi pourrait ressembler un clip de Lady Gaga d'une heure et demie
  • à force de constater la ringardise extrême de tous les visuels et trouvailles esthétiques du film, j'ai fini par trouver à quoi ce truc indigeste me faisait penser : une mauvaise suite du Cinquième Élément. Sauf qu'on est plus en 1997 et que prendre Luc Besson comme référence artistique c'est ............ osé on va dire.
  • heureusement qu'on n'a pas demandé à Terry Gilliam de s'y coller pour adapter L'écume des jours, j'ose à peine imaginer l'enfer visuel que ça aurait donné avec tous les gadgets ridicules qu'il arrive déjà à nous infliger dans ce film. Michel Gondry est quand même un sacré réalisateur finalement.
  • Un peu l'impression d'être dans un remake Walt Disney de La belle ou la bête qui rencontre Alice au pays des merveilles.
  • La reprise jazzy mielleuse de Creep de Radiohead est juste une honte.

Voilà, heureusement que ces quelques idées m'ont aidé à tenir, sinon je crois n'avoir jamais autant regardé l'heure pendant un film depuis un bout de temps ...

Au secours.

Note : 2 (Barème notation)

La bande-annonce


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