mercredi 8 janvier 2014

Cette semaine sur mes écrans : 8-14 janvier 2014


Beaucoup de films plus ou moins bien référencés sortent cette semaine. Je n'irais pourtant en voir qu'un petit nombre. Comme je sens bien que cela vous interpelle et que je ne voudrais pas vous laisser seuls face à ce mystère entêtant, c'est pour moi l'occasion d'inaugurer une mini-rubrique. A découvrir à la fin.

En attendant, voici les films que j'ai bien l'intention d'aller voir

Une séance d'entraînement typique de Raymond Poulidor : pas étonnant qu'il n'ait jamais gagné le Tour de France

Pour ton anniversaire
Drame - France/Allemagne (1h23)
Réalisé par Denis Dercourt
Avec Mark Waschke, Marie Bäumer, Sylvester Groth
Pour son huitième long-métrage, Denis Dercourt fait peau neuve avec un casting allemand et un film co-produit chez notre voisin préféré, tout en restant dans la veine des drames personnels lourds de sens. Bâti sur une idée de départ aussi originale que traumatisante, pour une fois pas pompée dans un best-seller (et oui ça existe encore les scénarios originaux !), Pour ton anniversaire semble chercher la filiation avec la grande tradition des intransigeants drames germanico-nordiques sans happy end à la clé, dont le danois La Chasse était l'un des derniers brillants exemples. Attention, ça va saigner.



The Spectacular Now
Comédie dramatique - US (1h35)
Réalisé par James Ponsoldt
Avec Miles Teller, Shailene Woodley, Brie Larson, Kyle Chandler
Remarqué à Sundance, ce film sent un peu l'enfumage de l'énième love story douce-amère entre adolescents, sorte de Twilight avec les crocs en moins. La pas très subtile allusion aux scénaristes de 500 jours ensemble sur l'affiche du film semble d'ailleurs bien prouver que The Spectacular Now ne compte pas révolutionner les codes du drame amoureux juvénile. Cela n'en fait toutefois pas forcément un mauvais film et je suis prêt à tenter l'aventure pour découvrir si oui ou non le romantisme n'est plus qu'un appât commercial bon marché pour les pauvres idéalistes naïfs dans mon genre.



Moscou 1973 - L'Amour en URSS
Drame - Russie (1h29)
Réalisé par Karen Shakhnazarov
Avec Yegor Baranovsky, Aleksandr Lyapin
Aussi incroyable que cela puisse paraître ce film n'a aucune bande annonce actuellement disponible sur notre web national, ou en tout cas pas que je sache. C'est donc sur la seule foi de la courte description ci-dessous que j'essaierais de trouver une minuscule salle perdue au fond d'une impasse délabrée qui puisse avoir eu la folle idée de le programmer dès mercredi. Une initiative qui pourrait donc me rapporter une bonne poignée de points cinéphile, à peu près l'équivalent de cinq films norvégiens ou 3 documentaires franco-malgaches.

Chronique de la jeunesse dans le Moscou des années 70. Entre l'université et les fêtes étudiantes, Sergueï tombe sous le charme de Liouda. Pour la conquérir, il va acheter au marché noir un disque des Rolling Stones interdit en URSS.


Et maintenant, la tant attendue nouvelle chronique

Pourquoi je n'irais pas voir ...

Yves Saint Laurent : j'aime bien Pierre Niney et Guillaume Gallienne mais le monde de la monde et la vie d'Yves Saint Laurent m'intéressent malheureusement beaucoup moins.
Homefront : je ne vais pas voir de films avec Jason Statham, par principe. C'est important les principes.
Les sorcières de Zugarramurdi : une seule chose m'ennuie plus que les films d'horreur, ce sont les parodies de films d'horreur. C'est pour la même raison que je ne vais jamais voir un film de Quentin Tarantino.
Lovelace : je n'ai pas envie de me retrouver coincé entre deux pervers tout contents d'avoir la caution pseudo-artistique de producteurs peu regardants pour se délecter d'un film érotique de série B ne disant pas son nom.
Philomena : j'aime beaucoup Steve Coogan mais là non, les ficelles sont énormes.
Destination love : no comment.
Cadences obstinées : l'affiche me donne envie de vomir.
Les gouffres : j'ai le vertige (en réalité, il est possible que j'y aille, surtout si aucune salle digne de ce nom ne se décide à m'accueillir pour le dernier film de la liste précédente)


Je vous laisse la possibilité d'essayer de me convaincre d'ici mercredi prochain d'aller voir un des films ci-dessus par le biais d'une grosse somme d'argent ou de la promesse de services sexuels réguliers mais je ne vous promets rien, et en réalité je n'ai aucune intention de changer d'avis, car je suis borné voilà tout.

C'est une boîte de préservatifs, j'ai fait graver tes initiales sur chacun d'entre eux, en souvenir de notre amour

Bonne semaine et bonne(s) séance(s) d'ici là

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